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Tourisme

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Dans beaucoup d'endroits, le tourisme est perçu comme un grand moteur de l'économie, car il suscite la création activités collatérales. Cependant, il fait place à des "petits boulots" très précaires, souvent saisonniers, et le partage des bénéfices est très inégal. En plus il n'est pas rare que les ressources locales soient plus à la portée des touristes que de la population locale.
Les agences de voyage (détaillants) vendent majoritairement des paquets conçus par des tour-opérateurs (grossistes). Il existe de grand conglomérats qui regroupent des agences, des tour-opérateurs, des chaînes hôtelières, des lignes aériennes, etc. et qui accaparent la plus grosse part des bénéfices. Cherchons des options qui les distribueront mieux entre les populations des lieux que nous visitons. 

Comment le faire
  • Ne nous laissons pas accueillir à destination par une entreprise aussi étrangère que nous. Optons pour les services (hébergement, guides, nourriture ...) offerts par les habitants des lieux.
  • Cherchons autour de nous des agences de voyage indépendantes et de petites entreprises touristiques qui généralement font en sorte que l'argent soit mieux réparti parmi la population locale.
  • Internet est un bon outil pour le faire. Par exemple, si nous cherchons du tourisme rural au Maroc, nous pourrons peut-être trouver ceci. L'organisation britannique TourismConcern informe sur l'impact économique et social du tourisme.
  • Nous pouvons nous informer à partir des expériences de gens ayant voyagé, en parlant avec nos connaissances ou encore à travers des blogs: celui-ci, celui-ci (seulement en espagnol), celui-ci, celui-ci sur le tourisme rural (également en espagnol)...
  • Si nous voyageons dans le Sud, nous pouvons chercher des options de tourisme communautaire, responsable et solidaire.

 

  • Digues la teva
10/06/2010 - 19:39
Pensons-y!
Voyagez si vous en avez vraiment envie, pas quand "c'est le moment". Parfois, le voyage qu'il nous faudrait consisterait simplement à faire les choses de tous les jours d'une manière différente.

Train, bus, covoiturage, vélo ... le minimum de déplacements en avion. Si nous allons loin, que ce soit pour plusieurs jours.

Louons les services et le logeons chez l'habitant.

Sources d'information
 entreprises du secteur: Barceló, First Choice, Ismalar, Sol Meliá, TUI;

organisations professionnelles: Exceltur, Fédérations Espagnole des Associations d'Agences de Voyage (Federación Española de Asociaciones de Agencias de Viajes), Institu du Tourisme Responsable (Instituto de Turismo Responsable), Organisation Mondiale du Tourisme;

centres académiques: École Officielle de Tourisme de l'Université d'Alicante (Escola Oficial de Turisme de la Universitat d'Alacant);

experts: Joan Amer, Joan Buada, Xavier Font, Jordi Gascón, Angela Giraldo, Ivan Murray, Carles Tudurí, Albert Recio, Ana Rosado;

livres: J. Gascón i E. Cañada: Viajar a todo tren, A. Santana: Antropología y turismo. ¿Nuevas hordas, viejas culturas?, Taller V.I.U.: El cielo está enladrillado, F. Jurdao (comp): Los mitos del turismo;

journaux et magasines: Le Monde Diplomatique, Ecología Política, Archipiélago, Consumer;

organisations: Action pour un Tourisme Responsable (Acción por un Turismo Responsable), Acsud-Las Segovias, Echoway, ECPAT, Fernweh, Fondation Autonome Solidaire (Fundació Autònoma Solidària), Fondation Terra, Greenpeace, Groupe Ornithologique des Baléares (Grup Ornitològic Balear), Kate, Plateforme Rurale, Survival, Tearfund, Tourism Concern, Turisme Juste (Turismo Justo), Xarxa de Consum Solidari. 


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